Les conséquences de cette loi pour moi agriculteur

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Par cette newsletter, nous vous informons des conséquences de la nouvelle loi du centre-gauche sur le gaspillage de l’électricité, qui sera soumise au vote le 18 juin. Bien que nous manquions déjà d’électricité aujourd’hui, cette loi extrême entraînera de fait l’interdiction du mazout, du gaz, du diesel et de l’essence. Le chauffage et la conduite automobile ne seront donc plus possibles qu’à l’électricité, ce qui signifie une augmentation massive des besoins en électricité. Selon une étude de l’EPFZ, les coûts de l’énergie passeront de 3’000.- francs aujourd’hui à 9’600.- par personne et par an !

News: Les gens sont préoccupés par la crise énergétique

L’approvisionnement énergétique fait partie des problèmes les plus urgents, selon la population. C’est ce que montre un sondage de Tamedia. Aujourd’hui déjà, la population se soucie d’un approvisionnement en énergie et en électricité sûr et abordable. Avec la nouvelle loi sur le gaspillage de l’électricité, sur laquelle nous voterons le 18 juin, les coûts vont exploser et malgré ça, les pénuries frapperont notamment en hiver.

Pierre-André Page, Conseiller national : La loi sur le gaspillage de l’électricité coûtera des milliards

La loi sur le gaspillage de l’électricité exige « zéro émission nette » de gaz à effet de serre d’ici 2050. Cela n’est possible que si les énergies fossiles comme l’essence, le gaz ou le pétrole sont interdites, écrit le conseiller national Pierre-André Page. Nous aurons ainsi besoin de beaucoup plus d’électricité. Le passage au « zéro net » entraînera des coûts énormes estimés à quelque 387 milliards de francs !

Les conséquences de cette loi pour moi agriculteur

Les conséquences de cette loi seront désastreuses pour les agriculteurs. Les véhicules et les bâtiments ne seront plus autorisés à émettre du CO2 ; les machines agricoles, les faucheuses, les tracteurs et les camions seront donc interdits. Les chauffages au mazout et au gaz devront être mis hors service et remplacés à grands frais. Mais ce n’est pas tout : le zéro net signifie que la population suisse ne pourra pratiquement plus manger de viande ; le nombre d’animaux de rente devra être massivement réduit. Il faut même craindre des interdictions de détention pour certaines espèces animales, car elles produisent du CO2. Parallèlement, la sécurité alimentaire sera menacée, par la réquisition à grande échelle de surfaces agricoles pour la pose de panneaux photovoltaïques.

Graphique : 60% de notre approvisionnement énergétique est d’origine fossile

Comme le montre ce graphique, seul un quart environ des besoins énergétiques de la Suisse est couvert par l’électricité et une partie de cette dernière doit déjà être importée aujourd’hui. Seuls 4 % de la production d’électricité indigène sont générés par le photovoltaïque. Le centre-gauche arrête les centrales nucléaires, qui produisent un tiers de notre électricité. Parallèlement, la gauche rose-verte empêche la construction de projets hydroélectriques et de parcs éoliens. Et maintenant, en adoptant la loi sur le gaspillage de l’électricité, le centre-gauche nous conduit vers l’interdiction de facto des énergies telles que l’essence, le mazout, le diesel et le gaz. Cela ne peut pas fonctionner ainsi ; comment allons-nous remplacer 60% de nos besoins énergétiques sans perdre notre prospérité et notre compétitivité ?

Fake News: Les utopies des Vert’libéraux sur les éoliennes

Les partisans de la loi cette loi sur le gaspillage de l’électricité affirment que l’énergie éolienne a un grand potentiel en Suisse. La Confédération parle d’une production de près de 30 TWh par an. Cela nécessiterait pourtant la construction de plus de 4’400 éoliennes ! En 2030 déjà, la Suisse pourrait produire 6 TWh d’électricité par an avec les éoliennes, affirment les Vert’libérauxMais c’est totalement irréaliste ; pour cela, il faudrait construire minimum 100 éoliennes par an. Toute possibilité d’opposition devrait être interdite. La loi ne débouchera donc ni plus ni moins que sur une dictature écologiste.

La loi sur le gaspillage de l’électricité dans les médias.

« La Suisse va devoir se prononcer sur le contre-projet du Parlement à l’initiative sur les glaciers » écrit la RTS à propos de l’aboutissement du référendum de l’UDC contre la loi sur le gaspillage de l’électricité. Et le Nebelspalter révèle que derrière une étude de la Confédération sur l’énergie éolienne se cachent des lobbyistes qui veulent faire passer leur idéologie utopiste.

Adresse

Comité interpartis contre la loi sur le gaspillage de l’électricité
c/o UDC Suisse
Case postale
3001 Berne